Actualité école
Héloïse Roy
Lauréate 2024
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Agathe Toussaint
Lauréate 2024
Domaine Architecture Ingénierie Environnement (AIE) / Atelier architecture frugale et créative III
Enseignants : Caroline Leloup, Marc De Fouquet
La ville de Charmes s'est notamment démarquée par son récent programme de redynamisation et de réaménagement dans le cadre du plan des Petites Villes de Demain (PVD). Cela représente un ensemble de projets à promouvoir, dans une perspective de revitalisation viable et vertueuse de la commune. Travailler sur la rénovation de l'établissement scolaire Henri Breton est l'opportunité d'interroger les modèles éducatifs. La rénovation et réadaptation des écoles est un sujet auquel les architectes vont être de plus en plus confrontés. Agathe Toussaint a souhaité répondre à la nécessité croissante des communes à mieux adapter leur patrimoine au climat et à repenser les modes pédagogiques à travers l'espace, enjeu tout aussi primordial. Sa problématique est la suivante : comment proposer de meilleurs espaces d'apprentissage tout en garantissant des performances énergétiques et environnementales à l'école Henri Breton ? Et plus généralement : comment redynamiser une ville à la population vieillissante à travers ses établissements scolaires ? Son étude s'inscrit dans une approche frugale où l'on considère que l'on réhabilite autant que possible l'existant et densifie les parcelles déjà urbanisées en mutualisant les programmes, permettant alors de limiter l'artificialisation des sols.
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MER. 4 DÉC. 2024 / 9H
ENSA Paris-La-Vilette Sites Ardennes
Actualité Recherche
28 et 29 NOV 2024
Intervention de Lucile Pierron, enseignante à l'ENSA Nancy
A l'occasion du 150e anniversaire de la naissance et du 70e anniversaire du décès d'Auguste Perret (architecte dont l'oeuvre majeure : la reconstruction de la ville du Havre, figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco), la fondation Auguste Perret – Académie des beaux-arts souhaite lui rendre hommage avec un colloque international.
Cet événement doit permettre de dresser l'actualité des réflexions historiques et patrimoniales sur la pensée et l'oeuvre de l'architecte.
Le colloque se déroulera sur deux journées, le jeudi 28 novembre au Palais de l'Institut de France (Auditorium André et Liliane Bettencourt) et le vendredi 29 novembre au Palais d'Iéna, siège du Conseil économique social et environnemental.
Lucile Pierron, enseignante à l'ENSA Nancy et chercheuse au LHAC, communiquera le 28 novembre sur le thème :
Programme complet et inscription gratuite dans la limite des places disponibles
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L'architecte et son milieu
MAR. 10 DEC. / 18H
Gaël Huitorel et Alexandre Morais sont architectes et maîtres de conférences. Gaël Huitorel est maître de conférences TPCAU à l'école nationale supérieure d'architecture de Bretagne et docteur en architecture. Alexandre Morais est maître de conférences TPCAU à l'école nationale supérieure d'architecture de Nantes et formateur Pro-Paille.
Ils engagent tous les deux leurs étudiants dans la conception d'édifices bas-carbone et dans les transformations de situations préexistantes, tout en interrogeant les conditions actuelles de production. Parallèlement à cette activité, ils fondent en 2016 l'atelier Huitorel & Morais architectes, situé entre Rennes et Nantes, où ils investissent les dimensions territoriales, sociales et constructives des intervalles ville-campagne.
Leur production architecturale a été récompensée à travers plusieurs distinctions, notamment le Prix d'Architectures et l'Équerre d'Argent – Prix de la Première Œuvre avec l'école maternelle à La Selle-Craonaise, conçue pour la Mairie de La Selle-Craonaise
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L'existant en architecture : comprendre et intervenir
MAR. 26 NOV. 14H / Amphi A
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projection débat mardi 19 nov 18h
avec Romain Rousseau Perin, architecte enseignant
à l'école d'architecture de Nancy
mardi 19 nov 18h amphi A
de Beka & Lemoine . 2017 . 1h03
INTERVENANT : Romain Rousseaux Perin, architecte, docteur en sociologie, illustrateur et auteur de bandes dessinées, et Maître de conférences associé à l'ENSA Nancy (voir p6 du programme)
>> A savoir également, Federico Diodato, architecte-urbaniste, docteur en architecture, Maître de conférences à l'ENSA Nancy et enseignant à l'Université de Bologne interviendra le 21 novembre au Klub à Metz lors de la projection de Parasite (voir p9 du programme)
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En 2024, le 10e festival du film d'architecture célèbre une thématique aussi fascinante qu'essentielle : le son.
En tant qu'élément constitutif de l'architecture, le son ne se contente pas de traverser les espaces, il les façonne. Il est au coeur du cinéma, capable d'envahir, de remplir et même de créer des espaces.
Chaque bruit, chaque silence, chaque écho peut donner vie à un lieu, révéler son essence. Les espaces peuvent aussi parler d'eux-mêmes par les sons qui les habitent, qu'il s'agisse de la résonance d'un environnement urbain ou du murmure méditatif d'un lieu contemplatif. Des réalisateurs ont su capturer le son, invisible mais puissant, qui construit et transforme l'architecture dans nos imaginaires… mais aussi dans nos vies.
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conférences 2024-2025
Architecture, ontologie et signification: pourquoi restaurer Notre-Dame ?
MAR. 3 DEC./ 18H
Lors de la récente restauration de Notre-Dame, la principale question aura été de savoir comment faire cette restauration. La question de savoir pourquoi la restaurer n'aura que rarement été posée. Elle suppose de s'interroger sur la nature d'une oeuvre architecturale.
Qu'est-ce que Notre-Dame ? Un monument historique, un haut-lieu de la nation, un site touristique, un élément urbain du Grand Paris ? « Restaurer à l'identique » , peut-être, mais identique à quoi ? Pourquoi Notre-Dame veut-elle dire quelque chose pour nous, et que signifie-t-elle ? Est-ce seulement la question de ce qu'elle est ou aussi de ce que nous sommes, de nos capacités à comprendre ce qu'elle est ? La question de savoir pourquoi restaurer Notre-Dame suppose alors de se demander pourquoi Notre-Dame existe. La réponse que c'est « pour la plus grande gloire de Dieu » pourrait-elle être la bonne ?
Roger Pouivet est professeur émérite de philosophie à l'Université de Lorraine et membre honoraire de l'Institut universitaire de France. Il est actuellement professeur invité à l'Université Catholique de Louvain, à la Faculté de Théologie.
Il est l'ancien directeur des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (UMR 7117, CNRS), dont il est toujours membre. Il a enseigné comme professeur Erasmus à l'Université d'Islande (Reykjavik), à l'université Nicolas Copernic de Torun (Pologne). Il a été James Collins Visiting Professor à Saint Louis University (Missouri) en 2014.
Roger Pouivet est co-directeur de la collection "Chemins philosophiques", et co-directeur de la collection "Aesthetica". Il a été l'éditeur pour la France de l'European Journal for Philosophy of Religion et il est membre de l'editorial board de New Blackfriars.
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7e Biennale du réseau des maisons de l'architecture
du 14 au 17 novembre Nancy
Actualité école
Du 4 au 27 novembre
Huit projets de fin d'études ( PFE) d'étudiantes et étudiants de l'école nationale supérieure d'architecture de Nancy sont exposés tout au long du mois de novembre. Ces projets ont clôturé le cursus des étudiants en janvier 2024 pour les uns et juin 2024 pour les autres. Ils ont été sélectionnés par les enseignants responsables d'ateliers des quatre domaines représentés à l'école pour concourir dans le cadre du Prix d'architecture de l'Académie de Stanislas, organisé chaque année à l'école en partenariat avec Meurthe-et-Moselle Habitat.
Le jury de l'Académie se réunira le 28 novembre 2024. La dotation de 1000 € pour le prix d'architecture est parrainée par mmH.
Domaine : Architecture histoire et Patrimoine - AHP, Restaurer, reconvertir et transformer / enseignants : Aurélie Husson, Nicolas Beyret
Daphnée Duc a souhaité travailler sur la ville de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire (71), sa ville d'origine et ancienne cité minière. Cette ville a connu une riche période d'extraction du charbon et les sites industriels témoignent encore de cette activité alors que la municipalité peine à les requalifier puisqu'inexploités. Le lavoir des Chavannes est l'un d'eux, abandonné en 1999. Aujourd'hui une immense friche industrielle, il était autrefois dédié au lavage du charbon provenant des puits de mines pour permettre sa commercialisation. Bien que le lavoir soit inscrit à la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 2000, l'ouvrage est aujourd'hui délaissé et menacé de démolition. Il fascine par son immensité et sa complexité, ce en quoi réside toute la difficulté d'imaginer un projet de reconversion. Dans ce travail de projet de fin d'études, Daphnée Duc pose la question suivante : comment valoriser cette véritable cathédrale industrielle en péril pour répondre aux enjeux actuels du bassin minier ? Son étude propose et présente plusieurs stratégies d'interventions sur le site aux différentes phases, implantant de nouveaux usages. A sa mesure, elle souhaite faire revivre le lavoir, sensibiliser toute personne à l'intérêt de ce patrimoine et révéler les potentialités des cet ouvrage exceptionnel.
Domaine : Architecture Théorie et Critique - ATC Domus Lab / enseignants : Sylvain Sabau, Xavier Le Clerre
La reconversion des bâtiments existants et en particulier des structures hospitalières, représente un formidable potentiel pour répondre à la crise du logement tout en préservant notre patrimoine architectural. Ces édifices, souvent vastes et bien situés, offrent des possibilités uniques pour créer des logements de qualité spatiale particulière. A ce titre, Théo François a choisi de consacrer son projet de fin d'études à la reconversion du site hospitalier Sain- Julien à Nancy en logements. L'hôpital Saint-Julien est l'une des plus anciennes infrastructures hospitalières du centre ville de Nancy. La majorité des services ont déjà été délocalisés, laissant les bâtiments en partie inoccupés.
En rehabilitant ce site, il souhaite démontrer comment une approche innovante et respectueuse du patrimoine peut contribuer à créer des espaces de vie modernes, durables et adaptés aux besoins de la société actuelle. Son travail s'inscrit dans la volonté de répondre aux enjeux environnementaux contemporains en créant des espaces intégrés dans une démarche de durabilité environnementale et en repensant la place de la végétation dans l'espace urbain.
Atelier AVT (PFE Février) Architectures, transformations contextualisées / enseignant : Marc Verdier
Le projet d'architecture localisée d‘Alexandre Guérin se base sur le postulat suivant : un projet d'architecture se doit désormais d'être frugal. La transition doit pour commencer s'accompagner d'une prise de conscience permettant le changement. Les questions d'esthétique et d'usage propres à l'architecture sont dorénavant indissociables des notions de durabilité et d'efficacité énergétique. C'est en chaque lieu qu'il faudra trouver la solution la plus adaptée. L'architecte se doit de concevoir à partir des multiples ressources que le territoire est en capacité de lui offrir. Ces ressources peuvent être matérielles mais aussi sociales et culturelles. Saint-Sulpice-la-Forêt, village paysan, bourg monastique, ancré au sein du bocage breton, a plus que triplé sa population durant les Trente Glorieuses et s'apprête à vivre un nouveau tournant de son histoire, 180 000 habitants supplémentaires étant attendus dans le bassin rennais d'ici 2040. Dans ce cadre, le village prévoit la construction d'environ 400 logements. Dans le même temps, Saint-Sulpice-la-Forêt doit opérer sa transition afin de faire face aux évolutions climatiques, environnementales, énergétiques et sociétales. Ce projet constitue une représentation possible d'un récit fondé sur un avenir frugal et résilient : l'architecture au service d'un développement de circonstance.
Domaine : Architecture Ville et Territoires - AVT / enseignants : Marc Verdier, Fédérico Diodato
A travers son projet de fin d'études, nous tentons de comprendre les enjeux de la commune de Ventron et comment elle pourrait être amenée à évoluer dans les années à venir. L'un des principaux enjeux soulignés par la maire du village consiste à fixer sa population qui ne cesse de diminuer depuis 1900. Aussi, en plaçant au coeur de son étude l'acteur cheval et l'activité qui en résulte dans toute sa diversité, Maëva Raoult s'intéresse à comment redonner l'envie d'une vie rurale riche et dynamique, reposant sur des modes de vie apaisés, plus lents ? Aujourd'hui essentiellement utilisé à des fins de loisirs, l'animal a perdu sa place d'aidant, disparaissant progressivement du paysage même si quelques rares prestataires continuent de proposer le cheval comme force motrice. La traction animale, tout comme l'élevage, a modelé les paysages des Vosges durant des siècles. L'industrialisation a profondément modifié le visage et les modes de vie des Vosges en uniformisant les territoires.
Avec pour ambition de proposer un projet adoptant une posture d'architecte-urbaniste, elle a mis en place une démarche de recherche, d'exploration et de projet basée sur les liens, à la fois sociaux, scalaires, et temporels.
Atelier ATC (PFE Février) Architecture des lieux, lieux d'architecture / enseignant : Depoutot Nicolas
La ville de Moyeuvre-Grande est empreinte d'un passé sidérurgique et minier fort, ce qui lui a valu d'être un lieu important de Lorraine dans les années 70. La fermeture des mines et des industries en 1995 ont grandement participé au déclin de la ville. Aujourd'hui, en raison de sa proximité avec la frontière luxembourgeoise, elle s'apparente à une ville dortoir. Il n'existe rien dans la ville qui fasse écho à son passé minier. A partir de ce constat, le programme du projet de fin d'études de Méline Sciotti s'est imposé : un musée des mines à Moyeuvre-Grande où l'objet architectural projeté est l'emblème de son contexte. Pour ce projet, les mémoires du territoire et les matériaux qui en sont extraits sont des protagonistes dans la conception. Les mémoires sont les images mentales conservées de faits passés, elles font appel à un imaginaire fort. Réussir à mettre en lumière les protagonistes par des règles et des principes architecturaux clairs est un enjeu majeur du projet.
Le site de ce projet des mémoires du territoire est celui d'un supermarché démoli quelques semaines avant le début de l'atelier. Sa place dans la ville est un atout majeur. Il offre une certaine liberté pour la conception d'un objet architectural fort, qui s'affiche comme un repère de la ville. Ainsi, dans le contexte de la ville de Moyeuvre-Grande, Méline Sciotti a cherché à mettre en place une architecture du territoire qui rend hommage d'une part à l'histoire des hommes du passé, et d'autre part à la nature par la mise en valeur des matériaux qu'elle peut offrir.
Architecture ingénierie et environnement - AIE - Architecture frugale et créative 3 / enseignants : Caroline Leloup, Marc De Fouquet
La ville de Charmes s'est notamment démarquée par son récent programme de redynamisation et de réaménagement dans le cadre du plan des Petites Villes de Demain (PVD). Cela représente un ensemble de projets à promouvoir, dans une perspective de revitalisation viable et vertueuse de la commune. Travailler sur la rénovation de l'établissement scolaire Henri Breton est l'opportunité d'interroger les modèles éducatifs. La rénovation et réadaptation des écoles est un sujet auquel les architectes vont être de plus en plus confrontés. Agathe Toussaint a souhaité répondre à la nécessité croissante des communes à mieux adapter leur patrimoine au climat et à repenser les modes pédagogiques à travers l'espace, enjeu tout aussi primordial. Sa problématique est la suivante : comment proposer de meilleurs espaces d'apprentissage tout en garantissant des performances énergétiques et environnementales à l'école Henri Breton ? Et plus généralement : comment redynamiser une ville à la population vieillissante à travers ses établissements scolaires ? Son étude s'inscrit dans une approche frugale où l'on considère que l'on réhabilite autant que possible l'existant et densifie les parcelles déjà urbanisées en mutualisant les programmes, permettant alors de limiter l'artificialisation des sols.
Domaine : Architecture Théorie et Critique - ATC Mutations / enseignants : Emeline Curien, Hervé Gaff
Le projet de fin d'études de Lucas Vautrin s'inscrit dans la continuité de son mémoire de fin d'études consacré à la question de l'habitat lorrain vernaculaire, plus précisément à son intérêt vis-à-vis des nouvelles pratiques agroécologiques qui pourraient être amenées à se généraliser. Ses réflexions l'ont amené à explorer les possibilités d'adaptation des habitats-ateliers. Partant d'une réalité très concrète et locale dans la campagne voisine de Nancy, dans le village de Vaudémont, il explore un futur possible, pas si utopique donc, et cherche à le rendre désirable en répondant à cette problématique : de l'expérimentation architecturale à un modèle de village post-pétrole résilient, comment une impulsion associative peut faire émerger une communauté tendant vers l'entre-subsistance ?
L'entre-subsistance, selon Geneviève Pruvost, désigne les activités visant à enclencher des cycles de transformation à l'échelle de maisonnées qui font village, afin de renouveler les matières. Ce terme sera préféré ici à l'autonomie ou encore l'auto-suffisance, qui sous-entendent se passer d'une variable pourtant inévitable : le réseau local d'entraide.
Afin d'accompagner la dynamique des acteurs publics, privés, associatifs du site et de la renforcer, l'idée de la création d'un lieu commun semble venir d'elle-même. Un lieu, pour la dimension existentielle, symbolique, sensible qu'il ajoute au terme espace. Un lieu pour situer ce scénario de village idéal et l'ancrer dans sa biorégion. Un lieu pour y faire société, générer de la connaissance et la transmettre.
Domaine : Architecture ingénierie et environnement - AIE - L'Art d'habiter, l'art de bâtir "La cité du Faire" / enseignants : Sébastien Rinckel, Rémi Rouyer
Le site de projet est situé dans la commune de Jarville-la-Malgrange et comprend deux quartiers : La Malgrange et Sancy. Séparés par le chemin de fer, ces quartiers autour de la Cité du Faire ont été identifiés pour leur potentiel de réhabilitation, de mise en valeur et redynamisation. La démarche relève d'un postulat ambitieux : faire cohabiter plusieurs typologies d'édifices au sein d'un même site de projet. En cela, un projet aux architectures et programmations complémentaires a été initié, avant d'être développé et précisé par deux binômes. Chacun d'eux a pu expérimenter divers dispositifs en traitant un élément de ce projet global. En étroite concertation, les quatre étudiants se sont entendus pour les faire coexister et ne proposer en finalité qu'un seul projet, se développant sur deux zones identifiées en amont dans ce site : la friche et le parking.
Pour former un ensemble cohérent et offrir une vie de quartier à ce site ayant une origine industrielle, les étudiants ont apporté une variété de logements pouvant convenir à un large panel d'habitants, en fonction du parcours résidentiel de chacun. Dans un second temps, la Cité du Faire se situe au coeur d'un site éclectique au sein duquel coexiste un langage ferroviaire, résidentiel, et artisanal dans un périmètre réduit, tout en jouissant de panoramas dégagés sur le paysage nancéien et ses côteaux environnants. Une telle opportunité est à l'origine d'un projet s'élevant au-dessus des sheds de la halle, afin de surplomber les bâtiments existants en conservant une échelle cohérente dans son environnement.
A retenir L'exposition des PFE 2024 est intégrée au programme de visites de Tous pour l'architecture de la 7e biennale du réseau des maisons de l'architecture qui se tiendra du 14 au 17 novembre à Nancy et avec laquelle l'école d'architecture de Nancy est en partenariat. En savoir + |
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jusqu'au 4 nov 2024
Actualités architecture
Murmures
maison de l'architecture de Lorraine
En 2024, le 10e festival du film d'architecture célèbre une thématique aussi fascinante qu'essentielle : le son.
En tant qu'élément constitutif de l'architecture, le son ne se contente pas de traverser les espaces, il les façonne. Il est au coeur du cinéma, capable d'envahir, de remplir et même de créer des espaces.
Chaque bruit, chaque silence, chaque écho peut donner vie à un lieu, révéler son essence. Les espaces peuvent aussi parler d'eux-mêmes par les sons qui les habitent, qu'il s'agisse de la résonance d'un environnement urbain ou du murmure méditatif d'un lieu contemplatif. Des réalisateurs ont su capturer le son, invisible mais puissant, qui construit et transforme l'architecture dans nos imaginaires… mais aussi dans nos vies.
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à noter :
Projection à l'école d'architecture de Nancy
mardi 19 nov 18h
de Beka & Lemoine . 2017 . 1h03
INTERVENANT : Romain Rousseaux Perin, architecte, docteur en sociologie, illustrateur et auteur de bandes dessinées, et Maître de conférences associé à l'ENSA Nancy (voir p6 du programme)
>> A savoir également, Federico Diodato, architecte-urbaniste, docteur en architecture, Maître de conférences à l'ENSA Nancy et enseignant à l'Université de Bologne interviendra le 21 novembre au Klub à Metz lors de la projection de Parasite (voir p9 du programme)
>> Dans le cadre du Festival du Film d'Architecture, concours étudiants de courts-métrages du 23 septembre au 27 octobre,
Modalités, thème et délais (en savoir+)
>> ATELIER MAPPING
Des étudiantes et étudiants de 1ère année de cycle Master de l'École d'architecture de Nancy habilleront la façade de la salle Raugraff à l'occasion du festival. Encadrés par Laëtitia Cautero, maîtresse de conférences à l'ENSA Nancy et avec l'intervention de Vincent Vicario, vidéaste et professeur de vidéo à l'ENSAD
Nancy, ils proposeront leurs visions du thème du son.
Laurent Petitgand, parrain du festival du film d'architecture 2024 à Nancy
Laurent Petitgand, compositeur, auteur, interprète et acteur et né à Laxou (54) dan sla métropole nancéienne. Il chante dans une chorale de 7 à 14 ans puis se lance dans un long périple artistique créant des groupes (“Dick Tracy”) ou se produisant sous divers pseudonymes (Lori P, Loory Petitgang ou Little G'love).
C'est un véritable couteau-suisse de la musique. Autodidacte, Laurent Petitgand est à la fois compositeur, chanteur, multi instrumentiste, auteur et également acteur pour le cinéma. Parallèlement à l'écriture de chansons qu'il interprète, il compose pour la danse et le théâtre notamment pour Angelin Preljocaj. Il écrit des textes pour Alain Bashung “Les Grands Voyageurs” et des arrangements de cordes pour Christophe “Comme si la terre penchait”. On le voit dans le rôle du Chef d'orchestre du “Alekan Zirkus“ dans “Les Ailes du Désir” puis interprète des rôles dans les films de Solveig Dommartin, Pascal Remy, Christophe Le Masne, Kim Massee… Il signe la musique du dernier film de Paul Auster “The Inner Life of Martin Frost” (CD Naïve) et se produit régulièrement en concert.
Aujourd'hui et plus que jamais la démarche de cet artiste porte sur un travail de fond. Affûter les sons, leur donner un équilibre, une densité et un impact. Faire en sorte que la musique soit plus que tout un langage, une expérience au sens profond du terme.
Actualité école
Éthique des transformations, logiques de réparation
MAR. 5 NOV. / 18h
L'agence Boris Bouchet architectes cherche à croiser les disciplines, urbanisme, espaces publics, architecture, design, à multiplier les sujets, constructions neuves ou transformations, les échelles ou les territoires, entre ville et campagne. Boris Bouchet et son équipe pense l'architecture comme le résultat de l'évolution de milieux complexes, villes denses, espaces agricoles, suburbains, naturels. La singularité des formes, la remise en cause des processus de fabrication des paysages, l'invention de nouvelles économies de projet, le sens donné à la mise en oeuvre de la matière sont quelques-uns des thèmes de recherches récurrents de l'agence.
Parmi les projets réalisés, la construction d'une maison de santé en terre crue et bois à Marsac-en-Livradois, livré en 2013 a reçu le Prix de la Première Oeuvre de l'équerre d'argent décerné par le Moniteur, l'éco-hameau de Bertignat a été lauréat du concours éco-quartier en 2011, la maison de retraite d'Arlanc a reçu le prix national de la construction bois en 2013. En 2014, l'agence devient lauréate des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes (AJAP) puis du Palmarès des Jeunes Urbanistes (PJU). En 2016, Boris Bouchet était un des commissaires du pavillon français pour la Biennale Internationale d'Architecture de Venise et il a été nommé, par la ministre de la Culture, rapporteur d'un des trois groupes de travail de la Stratégie Nationale pour l'Architecture.
L'agence compte aujourd'hui 4 architectes chefs de projet, 10 architectes chargés d'affaires et 1 assistante de direction. Depuis des années, elle mène plusieurs projets de transformation urbaine dans des bourgs ruraux en articulant réhabilitations de bâtis anciens, transformations programmatiques ou aménagement d'espaces publics dont l'exemple le plus emblématique est la reconquête des ruines du fort villageois de Plauzat qui a reçu le prix d'A en 2023.
Les projets récents, un éco-quartier à Ecquevilly, les opérations de logements en terre crue à Biganos et Toulouse, en bois à sur l'Ile de Nantes, en pierres massives à Paris, le pôle enfance d'Arras ou l'école de musique du Pradet, tous les deux nommés au prix de l'équerre d'Argent, témoignent d'un changement d'échelle dans les projets de l'agence tout en poursuivant les expérimentations sur la mise en oeuvre de matériaux naturels et locaux.
conférences 2024-2025
architecte, Grand Prix de l'urbanisme 2023
Territoires possibles / MER.16 OCT. / 19H / amphi A
Actualité école
DU 1 au 25 OCT.
Ludmilla Cerveny est une artiste photographe et diplômée de l'école d'architecture de Nancy qui livre ici une série de vingt photographies retraçant - année après année, site de projet après site de projet –, les territoires parcourus par les étudiants lors des éditions de la Semaine architecture et patrimoine organisée par l'école nationale supérieure d'architecture depuis 2004.
Les « monuments » étudiés durant les premières années de la Semaine architecture et patrimoine (porte de la Craffe à Nancy, collège Gilles de Trèves à Bar-le-Duc etc.) font progressivement place à des architectures plus récentes ou ordinaires, ainsi qu'à des espaces paysagers, introduisant ainsi de nouveaux questionnements liés aux modes d'intervention sur le patrimoine architectural et urbain plus vaste que les monuments historiques classés ou inscrits.
Née en 1988 à Épinal dans les Vosges, l'artiste et photographe Ludmilla Cerveny vit et travaille à Lunéville dans le Grand Est. Après des études à l'école nationale supérieure d'architecture de Nancy, elle décide en 2012 de se consacrer à la photographie d'architecture et de paysage et d'exercer son activité de façon indépendante. Ses projets documentaires traitent « des paysages en mutation, suburbains et ruraux, ainsi que sur les manières d'y habiter et de tisser des liens avec eux », tandis que ses projets plasticiens « mettent en lumière des espaces imaginaires à habiter mentalement à travers un travail de maquettes, d'imagerie de synthèse et de dessin ».
Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions, notamment à Bordeaux (Arc-en-rêve), Nancy (Galerie My Monkey), Belfort (Galerie du Granit), ou Bruxelles (Galerie Le Maga, Librairie Nijinski). Outre un important travail d'autoédition, elle contribue également à des éditions indépendantes comme Talweg ou Gros Gris. Parallèlement, elle travaille régulièrement avec des architectes et des institutions pour produire des images diffusées notamment dans la presse spécialisée et dans des expositions.