Mental'eau

Mental'eau

Mental'Eau : les milieux aquatiques vecteurs de santé et de bien-être, les individus et le concept de "Santé unique"
Le projet "Mental'eau" est proposé dans le cadre de la Zone Atelier du Bassin de Moselle, porté par plusieurs équipes scientifiques, notamment le LHAC, le LIEC et le Beta de l'INRAE. Le travail est mené en partenariat avec la Zone Atelier Environnementale Urbaine (Strasbourg) et la Vigie de l'Eau.

Cette recherche s'inscrit dans une thématique interdisciplinaire mettant en commun des approches relevant des sciences humaines et sociales et des sciences naturelles.

La phase de terrain a commencé fin avril 2023 pour sélectionner les sites de recherche.



* Etang de Hoste-Haut, Moselle (57)



* Lac de Retournemer, Vosges (88)



* Lac de Gérardmer, Vosges (88)



* Lac de Longemer, Vosges (88)



* La Seille, Arraye-et-Han (54)



* Le Madon, Mirecourt (88)



* Monts Saulcy, Moulins-Lès-Metz (57)



* Moselle Sauvage, Bainville-aux-miroirs (54)



* Porte Saint Georges, Nancy (54)


L'architecture scolaire au temps de la Covid-19

L'architecture scolaire au temps de la Covid-19

L'architecture scolaire
au temps de la Covid-19
(AAP - Résilience Grand Est)
 


Une salle de classe dans une école primaire à Malzéville. Photo : B. Comtesse.

Le projet «Architecture et enseignements alternatifs : comment définir de nouveaux espaces d'apprentissage dans un contexte de crise épidémique ?» présenté par le LHAC est lauréat de l'appel à projets Résilience organisé par la Région Grand Est et l'Agence Nationale de la Recherche en juillet 2020.

[Blog] Pour suivre l'avancée du projet de recherche : cliquez ici.

[Temps forts]
> 8 mars 2022 / conférence de matali crasset intitulée Transmission organique

> 8 mars 2022 / Jury du concours d'idées «Ecosystèmes d'enseignement extérieurs » présidé par matali crasset

> 19 octobre 2021 / Lancement du concours d'idées « Ecosystèmes d'enseignement extérieurs »

 > 2 juin 2021 / Nouvel article sur le projet « Résilience »



La crise sanitaire actuellement en cours, découlant de la diffusion à l'échelle mondiale de la maladie à coronavirus Covid-19, engendre de profondes évolutions dans les rapports que chacun entretient avec l'autre et avec l'espace. Comment, dans ce contexte, continuer à développer des liens de confiance et de sociabilité ? Comment repenser les espaces de l'enseignement, primaire, secondaire et supérieur ? Quelles évolutions des dispositifs spatiaux seraient susceptibles d'assurer tout à la fois la sécurité sanitaire et les besoins en matière de liens sociaux des élèves, des enseignants et des différents personnels engagés dans le domaine de l'enseignement ?

Ce projet propose ainsi dans un premier temps, de porter un regard rétrospectif sur l'histoire du mouvement hygiéniste qui, au cours des XIXe et XXe siècles, a eu une influence considérable sur l'urbanisme et l'architecture modernes ; il a également généré de nouveaux dispositifs spatiaux adaptés à l'enseignement et imaginés pour être optimaux en matière d'hygiène comme « les écoles de plein air ». L'analyse de tels dispositifs expérimentaux parfois sous-exploités ou oubliés nourrira les deux autres phases de la recherche.

Le second axe étudie les impacts socio-spatiaux contemporains de l'épidémie dans les milieux scolaires et les mécanismes d'adaptation mis en oeuvre par l'ensemble des acteurs de l'éducation : il s'agit d'observer et d'analyser les changements représentationnels et pratiques, à la fois sur le versant pédagogique et sur celui des sociabilités, dans le champ de l'éducation en contexte sanitaire épidémique. Il consiste ainsi en une vaste étude de terrain, permettant la collecte de données spatiales de type relevés architecturaux mais aussi sociales, grâce à l'observation in situ, à l'analyse des contextes et à la collecte des témoignages des acteurs. Une place importante est accordée au recueil de la parole des différentes catégories d'usagers.

Enfin, le troisième axe propose d'expérimenter des dispositifs spatiaux imaginés grâce aux observations issues des deux premières phases de recherche, grâce à une collaboration interdisciplinaire. Il s'agit donc de croiser les résultats des axes précédents pour identifier des situations sociales, spatiales et territoriales plus favorables que d'autres à la résilience, au développement de sociabilités (y compris en situation de crise), aux appropriations pédagogiques, ou encore qui tentent de proposer un rapport spécifique à la nature. Des configurations spatiales spécifiques sont alors proposées à l'expérimentation et mises en situation de test. La question principale qui sous-tend cette démarche est donc la suivante: comment concevoir des espaces de l'enseignement permettant de répondre aux enjeux sanitaires, sans renoncer aux enjeux de développement de la sociabilité et de soutenabilité des rapports à la nature?

Responsables du projet au LHAC :

  • Vincent BRADEL, ancien directeur du LHAC, maître de conférences, docteur et chercheur, architecte de formation, historien, spécialiste de l'histoire des villes,
  • Maribel CASAS, docteur et chercheur associée, architecte de formation, historienne, spécialiste de l'histoire de l'architecture,
  • Catherine DESCHAMPS, co-directrice du LHAC, professeur HDR et chercheur, sociologue,
  • Cécile FRIES-PAIOLA, maître de conférences associée, docteur et chercheur, architecte de formation, sociologue,
  • Karine THILLEUL, co-directrice du LHAC, maître de conférences, docteur et chercheur, architecte de formation, historienne, spécialiste de l'histoire de l'architecture,

Equipe de recherche :
 

  • Maribel CASAS, docteur et chercheur associée, architecte de formation, historienne, spécialiste de l'histoire de l'architecture,
  • Karine THILLEUL, maître de conférences, docteur et chercheur, architecte de formation, historienne, spécialiste de l'histoire de l'architecture,
  • Cécile FRIES-PAIOLA, maître de conférences associée, docteur et chercheur, architecte de formation, sociologue,
  • Virgine DERVEAUX, enseignante à l'ENSA-Nancy et chercheure associée au LHAC),
  • Gonzalo MORALES SOTOMAYOR,  architecte DE, ingénieur d'études
  • Melissa BELLESI, docteure en architecture, et doctorante au SnT, Université de Luxembourg
  • Sylvie DOUSSET, professeure en sciences des sols, chercheure au LIEC, Université de Lorraine

 

«WHeRe-WHat-Reims »

«WHeRe-WHat-Reims »

« WHeRe-WHat-Reims : World Heritage Research for application on territory »



Présentation du projet postdoctoral:

a. Constat scientifique à l'origine du projet:

Depuis plusieurs années, le LHAC travaille sur les questions spécifiques posées par le Patrimoine Mondial; à travers ses expertises, notamment les dossiers de candidature pour le Havre et pour Metz, il apparaît qu'un des verrous «méthodologiques» réside dans la compétence à définir la valeur universelle exceptionnelle (VUE) d'un bien et à élaborer les plans de gestions correspondants. Ainsi la méthodologie déployée se présente-t-elle comme un enjeu de recherche. De fait, il existe des attentes de collectivités et de propriétaires en charge de biens inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial ou candidat à cette inscription. Par ailleurs, les compétences des bureaux d'études pour saisir ces nouveaux marchés sont encore très faibles.Tandis queles recherches liées au patrimoine mondial se concentrent aujourd'hui en grande partie sur la dimension touristiqueet les enjeux en termes de rayonnement et d'attractivité. Il existe cependant une lacune concernant la formation des acteurs de la filière patrimoine et la mise en place de méthodes de travail et de grilles d'analyse qui permettent de favoriser la constitution de candidatures au Patrimoine Mondial ainsi que la gestion des biens déjà inscrits. Dans ce contexte, la ville de Reims, qui possède quatre biens inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial, ne possède pas de plan de gestion et souhaite engager sa constitution en menant en parallèle une réflexion théorique qui pourra servir de modèle et ouvrir des perspectives pour les autres sites concernés.

b. Le plan de gestion d'un bien inscrit au titre du Patrimoine Mondial: un document «projet» complexe rendu essentiel depuis peu

Suite à la conférence des nations unies sur l'environnement humain deStockholm en juin 1972, une convention sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel a étéadoptée par la conférence générale de l'UNESCO, le 16 novembre. Depuis, de nombreux sites viennent enrichir chaque année la liste des biens dont la valeur universelle exceptionnelle est reconnue.Dans ce cadre, l'UNESCO demande de mettre en oeuvreun plan de gestion, qui permet aux villes de faire vivre ce patrimoine et d'en garantir la préservation. Les paragraphes 108 à 118 des «Orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial» de juillet 2012 définissent plus en détail ces systèmes de gestion dont le but «est d'assurer la protection efficace du bien proposé pour inscription pour les générations actuelles et futures». Pour garantir la valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits au patrimoine mondial, l'UNESCO demande à ce qu'une vigilance accrue soit apportée à la gestion et à la protection des biens concernés. La mise en place d'un plan de gestion, qui doit nécessairement se baser sur la définition de la valeur universelle exceptionnelle des biens concernés, est l'occasion d'une nouvelle étude permettant de questionner leur actualité. La loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l'architecture et au patrimoine insiste sur les trois notions de gestion, de protection et de mise en valeur d'un bien UNESCO, qui
École nationale supérieure d'architecture de Nancy -3/5doivent être portées conjointement par l'État et les collectivités territoriales.Si nombre de biens français inscrits depuis plus de dix ans n'ont cependant pas été dotés d'un tel outil, les autorités compétentes sont aujourd'hui invitées à en proposer un, dans le prolongement des documents d'orientations présents dans tout dossier de candidature validé par l'UNESCO.

c. Reims, un cas d'étude régional à requestionner et qui concentre l'ensemble des problématiques permettant d'élaborer une méthodologie réplicable et exportable

Sur la quarantaine de biens français inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial par l'UNESCO, la région Grand Esten compte sept. La ville de Reims compte ainsi deux biens sur son territoire: la cathédrale, l'ancienne abbaye Saint-Remi et le palais du Tau à Reims (1991); les coteaux, maisons et caves de Champagne (2015). Si les coteaux, maisons et caves de Champagne bénéficient d'un plan de gestion adapté, le bien inscrit en1991 n'en possède toujours pas. L'opportunité de mener une réflexion approfondie s'offre donc et présente une réelle actualité, alors que Strasbourg s'est dotée de son propre plan de gestion et que les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sont eux aussi dans cette même démarche.Le classement au titre des monuments historiques de trois biensinscrits sur la liste du patrimoine mondial en 1991 garantit leur protection, comme le demande l'UNESCO. Cependant, la lacune que constitue l'absence d'un plan de gestion nécessite une étude approfondie du projet. Une diversité d'acteurs est concernée par cette réflexion. De fait, la cathédrale est propriété de l'État, qui en est gestionnaire. La mise en valeur et la gestion touristique sont cependant partagées entre l'État, par le bais du centre des monuments nationaux (CMN) et de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), l'évêché affectataire et la ville de Reims. Le CMN est également chargé du palais du Tau, dont l'État est également propriétaire. L'ancienne abbaye Saint-Remi est pour sa part propriété de la commune.Si l'État est le garant du caractère universel exceptionnel, la ville à tout intérêt à l'épauler et à prêter attention à l'accroche locale et à l'appropriation du bien par ses habitants: le patrimoine se doit d'être approprié par tous. Cet aspect fait écho aux objectifs stratégiques de l'UNESCO, à savoir les «5C»: Crédibilité, Conservation, développement des Capacités, Communication et Communautés. Dans un souci partager de se coordonner, le rôle moteur de chacun est de souligner, tant des autorités étatiques que des pouvoirs locaux, sans oublier les habitants, les touristes et toutes les personnes qui contribuent à donner une actualité à ce patrimoine historique


Résumé : En 2020, quarante-cinq sites français sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco et trente-sept sur la liste indicative. Depuis 2016, la loi française LCAP rend les plans de gestion obligatoires pour tout bien Unesco. Dès lors, le besoin en expertise patrimoniale et d'aménagement de la part des collectivités territoriales croît. Face à ces enjeux, l'architecte peut devenir un acteur clef au regard de ses compétences. Cette recherche en décryptant la démarche d'élaboration d'un plan de gestion à l'Unesco, propose de le questionner comme projet territorial et comme outil de gouvernance. Elle se structure selon trois postures inhérentes aux enjeux patrimoniaux: (1) L'observation du contexte dans lequel se situe le « bien 91 » au travers d'une analyse selon une perspective historique des documents Unesco, des textes législatifs et réglementaires nationaux régissant les territoires et le patrimoine et des plans d'aménagement urbain du territoire rémois. (2) Le recueil des pratiques, discours et stratégies existants au travers d'une ethnographie des groupes d'acteurs professionnels, institutionnels, associatifs et habitants. (3) La conception de fiches d'action pour le plan de gestion du « bien 91 » et l'élaboration d'une démarche de réalisation de plans de gestion.

Référents pour ce projet :

  • Pierre MAURER, maître de conférences associé à l'ENSA Nancy et chercheur au LHAC.
  • Véronique ZAMANT, chercheuse en post-doctorat et membre associée du LHAC. 

Profession ? Architectes.

Colloque, les 24 et 25 novembre à l'ENSA Nancy.

Profession ? Architectes.

Introduction
Inscriptions
Programme



Introduction

Les laboratoires LHAC (ENSA-Nancy), AMUP (ENSA-Strasbourg et INSA département Architecture Strasbourg) et 2L2S (Université de Lorraine) co-organisent le projet « Profession ? Architectes ». Il a pour objet d'analyser dans une perspective interdisciplinaire les pratiques des architectes en interrogeant leurs relations interprofessionnelles, « intraprofessionnelles » et pédagogiques. 

Il se décompose en trois temps : un cycle de conférences - de janvier à mars 2021 - un colloque prévu les 24 et 25 novembre 2021 à l'ENSA Nancy - et une publication au sein d'un numéro des Cahiers du Lhac.

Le colloque est rediffusé en direct sur Teams, via ce lien.


Pour revoir la conférence du 19 octobre 2021 : En quête d'habilitation, La diversité des usages de l'HMONP par les architectes diplômé.e.s d'État / Élise Macaire, Minna Nordström, Fabien Reix


 

 

Programme

Dans le cadre du projet " Profession ? Architectes", une série d'événements est organisée en amont du colloque, qui se tiendra les 24 et 25 novembre 2021, à l'école d'architecture de Nancy. 
La parole sera donnée à différents spécialistes - sociologie de la profession, histoire de la profession, historien des sciences, docteur en sciences, etc. - au sein de deux conférences et une table ronde.  

À travers ce projet, nous souhaitons interroger les relations entre les acteurs du champ de l'architecture, mais aussi les encourager. Le contexte sanitaire nous oblige à repenser ces temps de rencontres, ils seront toutefois tous accompagnés de temps d'échanges - à distance ou en présentiel.


JOUR 1 / Mercredi 24 novembre 2021 :

8h30 - Accueil café

9h00 - Discours d'ouverture

9h30 - Conférence d'ouverture : La condition internationale des architectes

Laura Brown, enseignante-chercheuse à ESPI Bordeaux, chercheure associée à ESPI2R et PAVE ENSA Bordeaux et au Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux.
Modérateur : Lionel Jacquot

10h45 - Pause

11h00 - Session 1 | Instruire, enseigner, former, transmettre : des premiers «patrons» aux enseignants.es (Partie 1)
Modératrice : Hélène Vacher

> Les architectes-ingénieurs, une nouvelle élite des mondes de l'architecture ? Le cas des double-diplômés de l'ENSA Nantes
Bettina Horsch, MCF STA ENSA-Nantes, docteure en sociologie AAU/CRENAU ENSA Nantes.

> Ce que les expérimentations constructives font au projet d'architecture. Les mots et les récits de l'expérience pratique qui questionnent l'enseignement du projet
Alessandra Bruno, architecte diplômée, doctorante SASHA Université libre de Bruxelles.

> Enseigner l'architecture - l'architecture en projet : l'apport de Jean-Pierre Epron dans les années 70 à l'explicitation de la pédagogie de/du Projet
Lorenzo Diez, AUE, enseignant à l'école de Chaillot, conseiller DRAC Grand-Est, doctorant SLTC Université de Lorraine.

12h30 - Pause repas

13h45 - Session 2 | Instruire, enseigner, former, transmettre : des premiers patrons aux enseignants (Partie 2)
Modératrice : Pascale Marion

> Perspectives d'une pédagogie pragmatique. Relire Célestin Freinet dans les écoles d'architecture
Steven Saulnier-Sinan, architecte DE, MCA SHS ENSA-Grenoble, doctorant CRESSON UMR CNRS 1536 ENSA Grenoble.

> Entraîner de futurs architectes à la réflexivité : interroger, se situer, agir différemment
Rainier Hoddé, architecte, professeur émérite ENSA, chercheur CRH UMR LAVUE ENSA Paris-Val de Seine.

> L'architecture fait-elle toujours communauté ?
Alexis Meier, architecte DPLG, docteur en philosophie, MC INSA Strasbourg.

15h15 - Session 3 | Recherche(s) et profession, des traités d'architecture au doctorat (Partie 1)
Modératrice : Florence Rudolf

> Penser l'habitabilité : pour une architecture au profit de l'action sociale
Marie Trossat, architecte et sociologue, doctorante Laboratoire de Sociologie urbaine, EPFL.

> 2021, le projet d'architecture comme lectures du territoire
Julie Martin Dayde, architecte DPLG, doctorante LabEx Architecture Environnement & Cultures Constructives, ENSA Grenoble.

> Atelier FIL Quand la recherche transforme la pratique : des temporalités, commandes et réseaux renouvelés
Atelier FIL, Lisa Rambeau et Anaïs Callipel, architectes DE.

16h45 - Pause

17h- Session 4 | Recherche(s) et professions, des traités d'architecture au doctorat
(Partie 2)
Modérateur : Vincent Bradel

> Quelle recherche en architecture ? Investigations entre études visuelles et architecturales
Sophie Suma, docteure en Arts visuels et architecture, enseignante chercheure en Études visuelles, urbaines et architecturales INSA Strasbourg, Faculté des Arts, chercheuse associée AMUP UR 7309. Co-fondatrice et Coordinatrice scientifique du Groupe de recherche Cultures visuelles ACCRA UR 3402.

> La recherche au coeur de la pratique / la pratique au coeur de la recherche
Benoît Vandenbulcke, ingénieur civil, architecte diplômé, professeur à la Faculté d'Architecture de l'ULiège, co-fondateur du groupe de recherche interuniversitaire In Practice.

> « Je est un autre » L'architecte-écrivain
Laurie Gangarossa, architecte HMONP, MCA ENSACF, doctorante Observatoire de la Condition Suburbaine, UMR AUSser 3329 CNRS, Eav&t.

18h30 - Pause

19h00 - Table ronde : Les agences d'architecture sont-elles de nouveaux lieux de recherche(s) ?
Modératrice : Mélanie Guenot

> Fanny Delaunay, docteure en urbanisme (CIFRE) - MCA ENSA Paris Val de Seine - SCOP Atelier 15
> Loïse Lenne, architecte, docteure en architecture, MC ENSA Bretagne - Atelier MLH
> Claude Valentin, architecte DPLG, MCA ENSA Nancy - Atelier d'architecture HAHA


JOUR 2 / Jeudi 25 novembre 2021

8h30 - Accueil café


9h00 - Session 5 | Ce qui fait (la) profession, de la construction d'une corporation à la naissance d'une filière (Partie 1)

Modératrice : Mathilde Thiriet

> La construction de la Société Centrale des Architectes (1840-1843)
Sarah Blouin, Master Histoire, Théories et Critique de l'Architecture, doctorante IPRAUS ENSA Paris-Belleville.

> Etre architecte en province, en 1895
Denyse Rodriguez Tomé, architecte DPLG, MCF HCA ENSA-Lyon, chercheure associée IPRAUS UMRAUSser ENSA Paris-Belleville, chercheuse EVS-LAURe ENSA Lyon.

> Enjeux d'une définition de la profession d'architecte dans l'entre-deux-guerres: la Société des Architectes Modernes au coeur des débats
Léna Lefranc-Cervo, diplômée de l'Ecole du Louvre, doctorante UFR ALC Histoire et Critique des Arts Université Rennes 2.

10h30 - Pause

10h45 : Session 6 - Ce qui fait (la) profession, de la construction d'une corporation à la naissance d'une filière (Partie 2)

Modérateur : Gauthier Bolle

> A la frontière entre conception et construction. Des représentations professionnelles d'architectes en prise avec la matière
Sophie Jacquemin, architecte diplômée, doctorante SASHA Université libre de Bruxelles.

> Détecter les vides, construire les besoins, «faire autrement» ? Entre trajectoires singulières et nouveaux répertoires pour l'architecte
Sara Carlini, architecte DE, doctorante LAA UMR LAVUE ENSA Paris-La Villette.

> Une archéologie politique du présent architectural
Gilles Malzac, architecte HMNOP, doctorant ACS UMR AUSseur 3329 ENSA Paris-Malaquais.

12h15 - Pause repas

13h30 - Session 7 | Des métiers connexes au champ de l'architecture, entre positions, collaborations et controverses (Partie 1)
Modératrice : Emeline Curien

> Architectes et constructeurs : apports, échelles et temporalités d'une collaboration porteuse de réinterrogation conceptuelle et professionnelle. Relecture des expériences des architectes Pierre Lajus, Fabien Vienne et Philippe Vuarnesson
Manon Scotto, architecte DE, doctorante MHAevt ENSA Grenoble.

> Le métier d'architecte n'a t-il de légitimité qu'à travers la maîtrise d'oeuvre ?
Jean-Mathieu Houppe, AUE, adjoint au chef du service planification logement et urbanisme à la DDTM Côtes d'Armor.

> Faire filière avec d'autres acteurs. L'exemple du Comité de liaison des Matériaux Biosourcés franciliens
Pierre Fabry, Charlotte Le Droumaguet et Laurence Nguyen, Conseil régional de l'Ordre des architectes Ile-de-France.

15h00 - Pause

15h15 - Session 8 | Des métiers connexes au champ de l'architecture, entre positions, collaborations et controverses
(Partie 2)
Modérateur : Tommy Messaoudi

> Vers l'institutionnalisation de protocole de création architecturale aux marges des normes environnementales
Hector Docarragal Montero, architecte diplômé de l'ETSAM Madrid, doctorant AMP UMR LAVUE Paris-La Villette et GRECCAU ENSAP Bordeaux.

> La montée en compétence des architectes dans la conception de projets durables. Coconception et apprentissages
Meriam Bechir, architecte urbaniste INSA Strasbourg, doctorante LATTS Ecole des Ponts Université Paris-Est Marne-la-Vallée.

> Entretiens sur les outils numériques et leurs pratiques dans l'écoconception architecturale et urbaine, dans des entreprises d'architecture, d'urbanisme et d'ingénierie environnementale : rôles de l'architecte
Pierre Estève - architecte ingénieur, doctorant à l'Université d'Edimbourg.

16h45 - Pause

17h00 - Conférence de clôture : Un métier se réinvente : de nouvelles pratiques, de nouveaux engagements

Véronique Biau, Architecte DPLG, docteure en sociologie, AUE, HDR, chercheure LET-LAVUE.
Modératrice : Barbara Morovich

Le programme complet de l'évènement est à télécharger via ce lien.

Télécharger l'affiche du colloque via ce lien.

Rencontres Interdisciplinaires Mutations

Rencontres Interdisciplinaires Mutations

Rencontres Interdisciplinaires Mutations

 

Ce projet s'inscrit dans l'axe 3 du LHAC. 

L'esprit de ces rencontres (rédigé par l'équipe du projet):

Dans le cadre des réflexions menées par les membres de l'équipe Mutations, ces rencontres interdisciplinaires se veulent être un temps privilégié d'ouverture des études et des recherches en architecture aux données sociales, économiques, politiques, culturelles et écologiques contemporaines. Sans doute plus jamais, la question spatiale – architecturale, urbaine et territoriale – ne peut se passer d'intégrer l'actualité des connaissances constituées par l'ensemble des autres champs disciplinaires. C'est le point de départ de ce projet de rencontres, que les membres de l'équipe « Mutations » souhaitent organiser régulièrement dans le but de favoriser les échanges scientifiques interdisciplinaires, nécessaires au développement de la recherche en architecture. Au-delà des différents aspects de ces rencontres interdisciplinaires présentés ici, l'équipe Mutations souhaite insister sur deux enjeux majeurs. D'une part, cet événement vise à promouvoir une vision ouverte et consciente de la recherche et de la pratique architecturales, face aux grandes mutations écologiques, socio-économiques, politiques et culturelles en cours et à venir. D'autre part, ces rencontres proposent un temps fort pensé comme un état des lieux pluridisciplinaire des mutations contemporaines à destination d'un public large, tant d'étudiants, de chercheurs et d'enseignants que de praticiens. Cette connaissance des grands enjeux contemporains, qui ne sont pas directement appréhendés par les multiples acteurs de l'architecture, constitue désormais un prérequis nécessaire à une action éclairée. Les questions ainsi soulevées pourront alimenter et structurer l'émergence de recherches à l'articulation entre différents mondes ; comme celles des doctorats en entreprise d'architecture. Enfin, l'équipe espère que cet événement permettra de tisser de nouveaux liens avec des institutions universitaires extérieures, par le biais des différents invités accueillis.


Composition des comités scientifique et d'organisation:
- Christelle Chalumeaux : architecte, MCF à l'ENSA-Nancy, chercheure associée au LHAC ;
- Émeline Curien : titulaire du DEA, Dr. en histoire de l'art, MCF à l'ENSA-Nancy, chercheure au LHAC [membre référent de ces comités]; - Cécile Fries-Paiola : titulaire du DEA, Dr. en sociologie, MCF associé à l'ENSA-Nancy, chercheure au LHAC et associée au 2L2S-UL [membre référent de ces comités] ; - Hervé Gaff : titulaire DPLG, Dr. en philosophie, MCF à l'ENSA-Nancy, chercheur au LHAC ;
- Serge M'Boukou : Dr.-HDR en anthropologie, MCF associé à l'ENSA-Nancy, chercheur au LHAC ;
- Claude Valentin : architecte, MCF à l'ENSA-Nancy, chercheur associé au LHAC ;
- Christian Vincent : architecte, MCF associé à l'ENSA-Nancy

Retrouvez ici la présentation plus détaillée du programme de l'édition 2019.